référence
Chatterjee A, Biswas J, Chatterjee AK, Bhattacharya S, Mukhopadhyay B et Mandal S. Thérapie Psorinum dans le traitement des cancers gastriques, de la vésicule biliaire, du pancréas et du foie : un essai clinique prospectif.Complément basé sur Evid Alternative Med.2011 : 724743.
conception
Étude observationnelle non randomisée, à un seul bras, sur la thérapie Psorinum pour le traitement de l'adénocarcinome pancréatique avancé, de l'adénocarcinome gastrique, de l'adénocarcinome de la vésicule biliaire et du carcinome hépatocellulaire
Participant
Un total de 158 sujets (44 avec adénocarcinome pancréatique, 42 avec adénocarcinome gastrique, 40 avec adénocarcinome de la vésicule biliaire et 32 avec carcinome hépatocellulaire) ; 25 % ont reçu un diagnostic de maladie de stade III et 71 % de maladie de stade IV.
Critères d'inclusion :
- histopathologische/zytopathologische Bestätigung der Malignität,
- inoperable Tumoren und
- keine vorherige Chemotherapie oder Bestrahlung.
Traitement
Le Psorinum D6 a été administré par voie orale (sous forme de goutte de liquide sous la langue) à tous les participants à raison de 0,02 ml/kg de poids corporel une fois par jour. Des mesures de soutien conventionnelles (par exemple contrôle des infections et de la douleur, équilibre électrolytique, paracentèse abdominale/pleurale) et homéopathiques (c'est-à-dire administration de médicaments homéopathiques pour des indications pathologiques) ont également été administrées.
Les résultats de cette étude, montrant une amélioration de 19 à 38 fois des taux de survie à cinq ans pour le cancer du pancréas non résécable par rapport au traitement conventionnel, sont pour le moins intrigants.
Paramètres cibles
Les critères d'évaluation principaux étaient la réponse radiographique de la tumeur et la survie à 1, 2, 3, 4 et 5 ans. Le critère d’évaluation secondaire était l’évaluation des effets secondaires du Psorinum 6X.
Principales conclusions
Une réponse tumorale complète s'est produite chez 33,33 % des patients diagnostiqués avec une maladie de stade III et chez 10,71 % des patients avec une maladie de stade IV. Une réponse partielle s'est produite respectivement dans 41,03 % et 33,93 %.
Les taux de survie à cinq ans étaient de 38,64 % (pancréas), 38,1 % (estomac), 37,5 % (vésicule biliaire) et 43,75 % (foie).
Aucun effet indésirable n'a été observé avec Psorinum, bien que certains participants aient ressenti une légère irritation de la bouche et des démangeaisons cutanées.
Implications cliniques
Les cancers considérés dans cette étude comptent parmi les tumeurs malignes les plus persistantes et les plus mortelles. Le traitement conventionnel de ces maladies est meilleur, mais reste très efficace dans une mesure limitée. Par exemple, au cours de la dernière décennie, avec l’utilisation de la gemcitabine, le traitement standard de première intention, la durée médiane de survie globale de l’adénocarcinome pancréatique avancé est passée de 3 à 4 mois à 5 à 8 mois.1tandis que le taux de survie à 5 ans de la forme non résécable reste presque inchangé à un niveau lamentable de 1 à 2 %.2.3Environ 80 % de toutes les tumeurs malignes du pancréas sont inopérables au moment du diagnostic.4Par conséquent, les résultats de cette étude montrant une amélioration de 19 à 38 fois des taux de survie à cinq ans pour le cancer du pancréas non résécable par rapport au traitement conventionnel sont pour le moins intrigants.
Des améliorations similaires des taux de survie avec le traitement par Psorinum ont été démontrées dans les autres types de cancer étudiés.
Il convient toutefois d’être prudent dans l’interprétation de ces résultats. Les essais de phase II prometteurs sont connus pour leurs essais de phase III décevants. Avant qu’une recommandation sans réserve puisse être formulée, une vérification indépendante dans un contexte contrôlé est requise.
Cependant, étant donné la très faible réponse de ces cancers au traitement conventionnel et l’absence apparente de toxicité et de bénéfice potentiel de la thérapie Psorinum, il semble raisonnable que des cliniciens ayant une expérience en oncologie puissent proposer cette thérapie à leurs patients sur une base individuelle.
Des médicaments homéopathiques courants tels que Lycopodium C 200 et Baryta carbonicum C 200 ont été utilisés comme mesures de soutien et prescrits sur une base pathologique (non individualisée). Il s’agit d’une caractéristique importante car la complexité de la prescription homéopathique individualisée représente un obstacle à la fois à sa reproductibilité dans des études indépendantes et à son acceptation clinique généralisée.
L'auteur travaille actuellement sur un manuscrit qui décrit en détail les lignes directrices pour les mesures homéopathiques de soutien. En outre, il publiera trois rapports de cas détaillés sur la thérapie Psorinum, fournissant ainsi un aperçu plus approfondi de l'approche de soutien homéopathique. La mise en œuvre de ce protocole devrait donc être réalisable pour les praticiens dans un avenir proche.
Le principal facteur limitant de cette étude est le manque de contrôle de l’effet des mesures homéopathiques de soutien. Les médicaments homéopathiques adjuvants ayant été largement utilisés, il est fort possible que les résultats soient en partie (ou principalement) dus à leur influence.
Un essai de phase III est actuellement en cours comparant Psorinum 6X plus des soins de soutien conventionnels et homéopathiques avec 1) un traitement conventionnel et 2) Psorinum 6X plus des soins de soutien conventionnels (mais non homéopathiques) dans le traitement du cancer du pancréas avancé.
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