référence
Volkow N, Tomasi D, Wang GJ et al. Impact de l'exposition aux signaux radiofréquences des téléphones portables sur le métabolisme cérébral du glucose.JAMA.2011;305(8):808-813.
conception
Étude croisée randomisée
Attitude
Étude réalisée entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009 dans un seul laboratoire américain.
Participant
47 participants en bonne santé recrutés dans la communauté
Méthode d'étude
Des téléphones portables ont été fixés aux oreilles gauche et droite et une tomographie par émission de positons a été utilisée pour mesurer le métabolisme du glucose dans le cerveau, en comparant l'exposition à un téléphone portable activé et désactivé pendant 50 minutes.
Mesure du résultat
Le métabolisme cérébral du glucose est calculé comme le métabolisme absolu (μmol/100 g par minute) et le métabolisme normalisé (région/cerveau entier).
Principales conclusions
Chez les participants en bonne santé, 50 minutes d’exposition au téléphone portable ont été associées à une augmentation du métabolisme cérébral du glucose dans la région la plus proche de l’antenne par rapport à aucune exposition.
Effets sur la pratique
Depuis des années, les experts médicaux et les scientifiques s’inquiètent de la sécurité douteuse de l’utilisation du téléphone portable, mais malgré les preuves croissantes, il est difficile de résister à cette technologie tentante. L’utilisation croissante des téléphones mobiles par l’humanité, soit 5 milliards d’utilisateurs dans le monde, nécessite une analyse approfondie et impartiale des risques.
L'étude réfute l'affirmation de longue date de la Commission fédérale des communications et de l'industrie du sans fil selon laquelle il n'y a aucun effet biologique du rayonnement non thermique des téléphones portables.
LeJAMAL’étude montre que l’exposition au téléphone portable affecte le cerveau en augmentant la glycémie, une mesure connue de l’augmentation de l’activité cérébrale. Bien que l’étude n’offre pas d’explication sur le mécanisme sous-jacent, nous savons que dans d’autres systèmes biologiques du corps, des augmentations chroniques de glucose peuvent avoir des effets significatifs sur les tissus locaux et altérer la fonction cellulaire et génétique. En particulier, l'étude réfute l'affirmation de longue date de la Commission fédérale des communications et de l'industrie du sans fil selon laquelle il n'y a aucun effet biologique du rayonnement non thermique des téléphones portables.
Les études publiées sur l'utilisation du téléphone portable et les risques possibles pour la santé (notamment les tumeurs cérébrales,1et l'infertilité masculine2) sont nombreux et beaucoup rejettent tout risque. Les catalogues d'études, souvent financés en partie par l'industrie de la téléphonie mobile, comprennent également une méta-analyse publiée dansJournal d'oncologie cliniqueEn 2006, 23 études cas-témoins et près de 38 000 participants ont conclu à l'existence de risques accrus pour la santé.3Récemment, une branche de l'Organisation mondiale de la santé appelée Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a réuni 31 scientifiques de 14 pays, dont les États-Unis, pour examiner des études évaluées par des pairs sur la sécurité des téléphones portables et a publié une déclaration plaçant l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences provenant de l'utilisation du téléphone portable dans la même catégorie que le plomb et les gaz d'échappement des voitures : possiblement cancérigène.4
À quel moment réalise-t-on que des précautions doivent être prises ? Nos normes actuelles de sécurité des téléphones portables sont basées sur des recherches obsolètes. Ils ne tiennent certainement pas compte de l’augmentation spectaculaire du nombre d’utilisateurs, de l’augmentation de la durée d’utilisation et de l’utilisation croissante des téléphones portables par les jeunes. Non seulement les effets sur les tissus cérébraux nécessitent une étude plus approfondie, mais également les conséquences d'une utilisation intensive et d'une exposition à long terme - des paramètres qui n'ont pas encore été étudiés.
Le concept de principe de précaution encourage les décideurs politiques à prendre des décisions qui protégeront le public contre une politique ou une action potentiellement nuisible en l'absence de données définitives. Lorsque l’on considère les effets sur la santé des rayonnements électromagnétiques des radiofréquences émis par les téléphones portables, il est important de protéger le public contre les dommages pouvant résulter de leur utilisation. Cela nous rappelle notre histoire avec le tabac, lorsque les professionnels de la santé attendaient des décennies pour obtenir des résultats d'essais définitifs alors que des millions de personnes souffraient de conséquences prévisibles sur leur santé. En refusant aujourd’hui de reconnaître les risques potentiels pour la santé liés à l’utilisation du téléphone portable, nous risquons de nuire aux générations futures.
À mesure que nous continuons à recueillir des informations, nous pouvons conseiller nos patients sur les nombreuses options permettant de réduire l’exposition globale aux rayonnements électromagnétiques :
- Schalten Sie Mobiltelefone aus, wenn Sie sie nicht benutzen. Mobiltelefonemissionen treten immer dann auf, wenn das Telefon eingeschaltet ist, unabhängig davon, ob es benutzt wird oder nicht.
- Vermeiden Sie die Nutzung von Mobiltelefonen, wenn das Signal schwach ist. Die Emissionen steigen, während das Telefon nach einem Sendemast sucht.
- Bewahren Sie Mobiltelefone fern vom Körper in einer Handtasche, einem Rucksack oder einer Aktentasche auf.
- Verwenden Sie ein schützendes Headset, das Abstand zwischen Telefon und Gehirn schafft, möglichst mit schnurgebundenen Ohrhörern.
- Schreiben Sie SMS statt Telefonanrufe.
Nous pouvons nous attendre à ce que la technologie continue de progresser, notamment avec des téléphones et des tours plus sûrs. En fin de compte, limiter l’utilisation du téléphone portable – en utilisant nos téléphones portables pour les communications très importantes et en les éteignant lorsqu’ils ne sont pas utilisés – pourrait être la clé pour réduire les risques.
