Prévention des infections virales pédiatriques des voies respiratoires supérieures

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Référence Aglipay M., Birken CS, Parkin PC, et al. Effet d'une supplémentation en vitamine D à haute dose par rapport à la dose standard en hiver sur les infections virales des voies respiratoires supérieures chez les jeunes enfants en bonne santé. JAMA. 2017;318(3):245-254. Objectif Comparer la supplémentation en vitamine D à haute dose et à dose standard dans la prévention des infections virales des voies respiratoires supérieures (IVRS) en hiver chez les jeunes enfants Conception Essai clinique randomisé en double aveugle Participants 703 enfants en bonne santé (57,7 % d'hommes) âgés de 1 à 5 ans ont été recrutés dans un réseau de recherche basé sur la pratique à Toronto, au Canada. Les participants à l'intervention ont reçu soit 2 000 UI, soit 400 UI par jour de supplément de vitamine D. Mesures des résultats principaux...

Bezug Aglipay M., Birken CS, Parkin PC, et al. Wirkung einer Vitamin-D-Supplementierung mit hoher Dosis im Vergleich zu einer Standarddosis im Winter auf virale Infektionen der oberen Atemwege bei kleinen gesunden Kindern. JAMA. 2017;318(3):245-254. Zielsetzung Vergleich einer hochdosierten und standarddosierten Vitamin-D-Supplementierung bei der Vorbeugung von viralen Infektionen der oberen Atemwege (URTIs) im Winter bei Kleinkindern Entwurf Randomisierte, doppelblinde klinische Studie Teilnehmer 703 gesunde Kinder (57,7 % männlich) im Alter von 1 bis 5 Jahren wurden aus einem praxisorientierten Forschungsnetzwerk in Toronto, Kanada, rekrutiert. Intervention Die Teilnehmer erhielten entweder 2.000 IE oder 400 IE pro Tag zusätzliches Vitamin D. Primäre Ergebnismaße …
Référence Aglipay M., Birken CS, Parkin PC, et al. Effet d'une supplémentation en vitamine D à haute dose par rapport à la dose standard en hiver sur les infections virales des voies respiratoires supérieures chez les jeunes enfants en bonne santé. JAMA. 2017;318(3):245-254. Objectif Comparer la supplémentation en vitamine D à haute dose et à dose standard dans la prévention des infections virales des voies respiratoires supérieures (IVRS) en hiver chez les jeunes enfants Conception Essai clinique randomisé en double aveugle Participants 703 enfants en bonne santé (57,7 % d'hommes) âgés de 1 à 5 ans ont été recrutés dans un réseau de recherche basé sur la pratique à Toronto, au Canada. Les participants à l'intervention ont reçu soit 2 000 UI, soit 400 UI par jour de supplément de vitamine D. Mesures des résultats principaux...

Prévention des infections virales pédiatriques des voies respiratoires supérieures

Relation

Aglipay M, Birken CS, Parkin PC et al. Effet d'une supplémentation en vitamine D à haute dose par rapport à la dose standard en hiver sur les infections virales des voies respiratoires supérieures chez les jeunes enfants en bonne santé.JAMA. 2017;318(3):245-254.

Objectif

Comparaison de la supplémentation en vitamine D à haute dose et à dose standard dans la prévention des infections virales des voies respiratoires supérieures (IVRS) hivernales chez les jeunes enfants

Brouillon

Essai clinique randomisé en double aveugle

Participant

703 enfants en bonne santé (57,7 % de sexe masculin) âgés de 1 à 5 ans ont été recrutés dans un réseau de recherche basé sur la pratique à Toronto, au Canada.

intervention

Les participants ont reçu soit 2 000 UI, soit 400 UI par jour de supplément de vitamine D.

Mesures des résultats principaux

Le nombre d’URTI viraux confirmés en laboratoire était le principal résultat de l’étude. Les critères d'évaluation secondaires comprenaient le nombre d'infections grippales, le nombre d'infections non grippales, les URTI signalées par les patients, le délai avant la première URTI et les taux sériques de vitamine D après la fin de l'étude.

Informations clés

Il n'y avait aucune différence dans le nombre d'IVRS confirmées en laboratoire entre le groupe à dose élevée (1,05 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,91-1,19) et le groupe à dose standard (1,03 ; IC à 95 % : 0,90-1,16) et aucune différence dans les URTI déclarées par les parents ou dans le délai avant la première URTI. À la fin de l'étude, le groupe ayant reçu la dose élevée présentait des taux sériques de vitamine D plus élevés (48,7 ng/ml ; IC à 95 % : 46,9-50,5 ng/ml contre 36,8 ng/ml ; IC à 95 % : 35,4-38,2 ng/ml). L'incidence de la grippe était 50 % plus faible (rapport des taux d'incidence [IRR] : 0,50 ; IC à 95 % : 0,28-0,89) dans le groupe recevant une dose élevée de vitamine D, bien que le nombre global d'infections grippales ait été faible.

L'étude a eu un taux de réalisation de 99,4%.

Implications sur la pratique

Au cours de la dernière décennie, les effets extrasquelettiques potentiels de la vitamine D ont suscité un enthousiasme et un intérêt considérables, en particulier dans des domaines tels que le cancer, la santé mentale et la fonction immunitaire.1La prise de conscience de la prévalence de la carence en vitamine D augmente. Des niveaux insuffisants de vitamine D peuvent être dus à une combinaison de facteurs, tels que : B. une tendance à une activité accrue à l’intérieur et des inquiétudes concernant les risques liés à l’exposition au soleil.2

La vitamine D est impliquée dans la synthèse des composants antimicrobiens dans l'épithélium respiratoire3et joue de nombreux rôles dans la régulation de l’immunité innée et adaptative.4Les résultats d'études observationnelles et cliniques suggèrent une association entre de faibles taux sériques de vitamine D et des taux plus élevés d'infections des voies respiratoires ;5.6cependant, tous les résultats n’étaient pas cohérents. Une méta-analyse réalisée en 2017 sur 25 essais cliniques randomisés (ECR) menés auprès de nourrissons, d'enfants et d'adultes a révélé que la supplémentation en vitamine D réduisait le risque d'infections respiratoires aiguës sans augmenter le risque d'événements indésirables.7Cependant, une méta-analyse de 2015 a conclu que la supplémentation en vitamine D n’avait aucun effet sur le risque d’infections respiratoires aiguës dans les populations pédiatriques.8

Aucun effet secondaire n'a été signalé dans cette étude et les taux sériques de vitamine D des participants du groupe ayant reçu une dose élevée de vitamine D sont restés dans une plage de sécurité.

Cet article décrit les résultats d'un essai randomisé contrôlé par placebo comparant une supplémentation en vitamine D à dose élevée et à dose standard pour la prévention des URTI virales chez les enfants en utilisant la confirmation de l'infection en laboratoire. Cette étude n’a montré aucun impact sur le critère d’évaluation principal – l’incidence des URTI virales confirmées en laboratoire. Une réduction statistiquement significative de l’incidence des infections grippales a été constatée ; Toutefois, celles-ci ne représentent qu’une petite partie du nombre total d’infections. Les auteurs ont noté qu'une étude plus approfondie dans une population ou une saison avec une prévalence de grippe plus élevée est justifiée avant de tirer des conclusions.

Il existe plusieurs explications possibles à l’absence d’effet observée dans cette étude. Premièrement, la dose standard de vitamine D aurait pu assurer une protection suffisante contre les URTI, empêchant ainsi la discrimination entre les deux doses. Le comité d'éthique de la recherche impliqué dans cette étude a interdit l'utilisation d'un placebo sur la base des recommandations de l'American Academy of Pediatrics.

Deuxièmement, la vitamine D pourrait être plus bénéfique dans une population présentant des taux sériques de vitamine D plus faibles. Il a été rapporté qu'une supplémentation en vitamine D atteignant un taux sérique de 30 ng/mL est suffisante pour réduire l'incidence des URTI chez les adultes en bonne santé.9Au départ, les groupes recevant la dose élevée et la dose standard présentaient des taux sériques moyens de vitamine D supérieurs à 30 ng/mL (moyenne [ET] = 35,9 ng/mL [12,3] et 36,9 ng/mL [11,7], respectivement). Environ 60 % des participants prenaient régulièrement de la vitamine D avant le début de l’étude, et environ 67 % étaient d’origine européenne, un facteur connu pour influencer positivement la synthèse endogène de vitamine D.10Le statut initial en vitamine D et l’absence de comparaison avec un placebo peuvent avoir obscurci tout bénéfice pour les participants à l’étude.

Une troisième explication de l’absence d’effet est la taille de l’échantillon étudié. La taille de l'échantillon de 300 enfants a été déterminée sur la base d'un calcul de puissance supposant une moyenne de 4 URTI confirmées en laboratoire par saison hivernale de 4 mois. Cependant, les deux groupes de cette étude n’avaient en moyenne qu’une seule URTI par enfant et par saison (groupe à dose standard, 1,03 ; groupe à dose élevée, 1,05), la majorité des enfants n’ayant subi aucune infection au cours de la période d’étude. Ce petit nombre d’infections a peut-être limité la capacité de détecter une réponse statistiquement significative.

Les auteurs reconnaissent que certaines sous-populations d’enfants pourraient être plus susceptibles de bénéficier d’une supplémentation en vitamine D et notent que de faibles niveaux de vitamine D ont été associés au risque d’exacerbations de l’asthme.11un facteur de risque connu pour les URTI.12En conséquence, les patients asthmatiques pourraient être plus susceptibles de bénéficier d’une supplémentation en vitamine D.

Aucun effet secondaire n'a été signalé dans cette étude et les taux sériques de vitamine D des participants du groupe ayant reçu une dose élevée de vitamine D sont restés dans une plage de sécurité. Cela suggère que le régime de supplémentation à haute dose était sans danger dans cette population pédiatrique.

Dans l’ensemble, ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation systématique d’une supplémentation en vitamine D à haute dose dans la population pédiatrique générale. Étant donné qu’une dose élevée de vitamine D est sans danger et qu’elle a le potentiel de réduire l’incidence de la grippe, il semble raisonnable d’envisager des doses plus élevées. De plus, cette étude souligne l’importance de garantir que les populations pédiatriques respectent les directives posologiques standard pour la supplémentation en vitamine D.

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